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Actualité / Solidarité

Une vente solidaire à destination de l’Europe

Une vente solidaire à destination de l’Europe

Le salon n’est pas seulement une vente ! C’est un lieu de mobilisation, de sensibilisation et de solidarité internationale. Après l’Afrique en 2012, cette année, les bénéfices du salon serviront à soutenir des projets portés par des groupes Emmaüs partout en Europe. Ceux qui agissent au quotidien pour lutter contre le trafic des êtres humains seront prioritairement soutenus. 

Si le salon Emmaüs est désormais un rendez-vous incontournable pour les chasseurs de bonnes affaires, c’est également un moment de solidarité exemplaire pour tous les acteurs du Mouvement… Et, par extension, pour tous les visiteurs ! Un grand moment de solidarité, incontestablement, car chaque année depuis maintenant 13 ans, plus de 150 groupes Emmaüs français et européens se réunissent à Paris pour une grande vente dont les bénéfices sont intégralement reversés pour la solidarité internationale. Après avoir préparé ce grand rassemblement toute l’année, les groupes proposeront le meilleur de leur récupération. Plus de 150 stands de vente répartis sur 17 000 m² seront mis en scène avec humour et ingéniosité, afin de permettre aux milliers de visiteurs de chiner des pièces uniques ou quotidiennes, collectées et remises en état par les groupes Emmaüs.

Destination Europe

Le Salon Emmaüs est un événement majeur pour la solidarité internationale. Chaque année, un continent est mis à l’honneur afin que des projets de terrain soient financés par les recettes de cette manifestation solidaire. Après l’Asie en 2010, l’Amérique du Sud en 2011 et l’Afrique en 2012, place à l’Europe ! Les bénéfices du salon serviront ainsi à développer les actions d’Emmaüs en Europe, très diverses et complémentaires d’un bout à l’autre du continent. Aujourd’hui, près de 260 groupes répartis dans 16 pays sont membres d’Emmaüs Europe. Communautés, comités d’amis (bénévoles), chantiers d’insertion… Au quotidien, ils œuvrent pour servir premier le premier souffrant et pour lutter contre la misère et contre les causes de la misère, les valeurs fondatrices du Mouvement Emmaüs. Mais parce que ce combat n’est pas facile, dans un contexte de crise généralisée, les fonds collectés au salon seront loin d’être inutiles pour les accompagner dans leurs actions.

Lutte contre le trafic des êtres humains

Outre les soutiens financiers aux groupes Emmaüs européens, les recettes du salon seront cette année dédiées à la lutte contre le trafic des êtres humains. En dépit de certaines idées reçues, cette forme de trafic – le troisième en terme d’ampleur derrière les armes et la drogue – continue de faire des ravages, y compris dans plusieurs pays d’Europe où l’exploitation sexuelle des femmes et des enfants est encore une réalité. Défini par l’Organisation des Nations unies comme « le fait de recruter, transporter, transférer, héberger ou accueillir une personne en ayant recours à la force, à la contrainte, à la tromperie ou à d’autres moyens, en vue de l’exploiter », le trafic des êtres humains est un axe de travail d’Emmaüs Europe depuis 2007. Plusieurs initiatives seront ainsi soutenues grâce aux bénéfices du salon : il s’agit des missions réalisées par le Forum International pour la Solidarité en Bosnie et par le Centre de Soutien aux familles de personnes disparues en Lituanie, deux groupes investis dans une lutte quotidienne contre ce fléau.

Protection des victimes

Les initiatives soutenues grâce au salon s’orienteront autour de trois axes distincts et complémentaires. Premier point : faire de la prévention afin de diminuer le risque de tomber dans le piège du trafic des êtres humains. Cela passe notamment par la sensibilisation, la formation et la responsabilisation des jeunes filles et garçons. Il s’agit en effet de renforcer leur confiance en soi et leurs capacités, de briser l’éventuel héritage « négatif » provenant du cadre familial, d’augmenter leur motivation pour entreprendre des études ou encore de promouvoir la parité entre les hommes et les femmes. Deuxième axe : protéger les victimes en leur offrant un environnement stable, qui leur permette de se reconstruire et de se réinsérer progressivement dans la société. Troisième axe, enfin, réaliser des actions de plaidoyer afin de dénoncer le phénomène auprès des décideurs et acteurs politiques. En effet, en parallèle du travail réalisé au quotidien sur le terrain, interpeller sur ce sujet est une nécessité.