Le chantier d'été de Ceren
Ceren est étudiante et en 2023 elle a passé son chantier à la communauté de Toulouse.
- Comment as-tu connu Emmaüs et les chantiers d’été ?
J’ai connu les chantiers par le biais de mon université.
- Avais-tu déjà eu une expérience d’engagement ?
Oui, je fais du bénévolat depuis 4 ans en Turquie sur des projets des missions de solidarité et de soutien scolaire auprès d’enfants.
- Que recherchais-tu dans cette expérience ? Que t’a-t-elle apporté ?
En venant à Emmaüs, je m’attendais à parler à beaucoup de gens et à partager des expériences de vie très différentes. De plus, le fait de faire partie d’une communauté, de participer à des activités autour du recyclage et du réemploi, était pour moi un moyen de prendre conscience de l’écologie et de l’environnement.
- Qu’est-ce que cette expérience t’a apporté ?
Ce chantier d’été m’a permis de rencontrer beaucoup de personnes très amicales et bienveillantes. J’ai beaucoup aimé la vie en communauté et le partage.
- Quelles activités solidaires faisais-tu durant la journée ?
Je participais à différentes activités : le tri, le recyclage, la vente… J’ai beaucoup aimé échanger avec les clients, ils étaient très gentils avec nous. Et après notre journée tout le monde mangeait ensemble.
- Et que faisais-tu durant ton temps libre ?
Lorsque nous avions du temps libre, des activités étaient organisées pour tous les bénévoles. Nous sommes par exemple allés à la plage la semaine dernière, visiter Carcassonne. C’était vraiment agréable de participer à ces sorties car tout le monde était gentil et bienveillant. Je suis très contente de l’accueil qui nous a été réservé.
- Comment décrirais-tu la vie en communauté ?
J’ai adoré faire partie de la communauté car il y a beaucoup d’entraide. Je pense que c’est une grande opportunité de pouvoir vivre cette expérience. On échange avec tout le monde : les autres bénévoles, les compagnes et les compagnons [les personnes accueillies dans la communauté]. Certains compagnons étaient très ouverts et gentils. On a pu parler de plein de sujets avec eux, notamment la politique. Je pense que c’est une chance de pouvoir échanger avec tout le monde.
- Une anecdote ? Ton meilleur souvenir ?
J’ai beaucoup d’anecdotes en tête, mais la première chose qui me vient à l’esprit est que nous sommes allés au festival Terre de Couleurs avec la communauté un week-end, deux jours avant mon retour en Turquie. J’ai pu dire au revoir à tous ceux et celles que j’aimais et j’ai réalisé à quel point je m’étais attachée à elleux.
- Qu’est-ce qu’Emmaüs pour toi ?
Ici chaque personne a une histoire spéciale, sa propre histoire. Je suis contente de voir qu’il y a des endroits comme cela où les gens peuvent vivre la solidarité au quotidien tout en essayant de survivre. Et tout le monde peut exprimer et vivre sa propre culture : dans un endroit de la communauté on pouvait entendre quelqu’un chanter en arabe, tandis qu’on entendait ailleurs un chant africain, une chanson turque… Pour moi, Emmaüs est un groupement de personnes qui essaient de se comprendre et de vivre ensemble.