Dans la lignée des précédents textes sur l’immigration, ce projet de loi est marqué par une vision exclusivement répressive et sécuritaire à laquelle Emmaüs s’oppose fermement : freiner à tout prix l’arrivée de nouvelles personnes exilées et expulser celles qui sont déjà ici.
Le texte initial du gouvernement, déjà extrêmement préoccupant, a d’abord été durci par le Sénat. La Commission des lois de l’Assemblée nationale a ensuite rejeté plusieurs des « pires » mesures prévues mais en a confirmé certaines et ajouté d’autres. Il nous est inconcevable de nous réjouir de quelques suppressions quand c’est l’ensemble du texte qui est à rejeter !
Lundi 11 décembre, à quelques heures de l’ouverture du débat sur le projet de loi « asile et immigration » à l’Assemblée nationale, de nombreux membres d’Emmaüs France, Europe et International (compagnes et compagnons, bénévoles, salarié·es) se sont donc mobilisé·es pour que les personnes exilées soient enfin considérées et traitées dignement en France.